Cà y est les résultats des prélévements sont tombés! Les 31 « pisseurs volontaires » sont tous impactés, confirmant les résultats nationaux. De 0,27 à 3,87 nanogrammes (ng) de glyphosate par millilitre détectés, à comparer au 0,1 ng par litre autorisé dans l’eau potable , sont la preuve de la présence de glyphosate dans notre corps. (le glyphosate est un herbicide) 26 des 31 « pisseurs volontaires » venus de tout le Vaucluse ont donc décidé de porter plainte (mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement). Ils rejoignent ainsi les 2000 déjà déposées depuis l’automne 2018 dans le cadre d’une campagne nationale débutée en Ariège (voir le site http://www.campagneglyphosate.com/).Devons-nous en conclure que la population du Vaucluse est plus impactée par la présence des pesticides dans les sols, l’air et l’eau (un pesticide étant un terme générique regroupant les insecticides —contre les insectes—, les fongicides —contre les champignons—, les herbicides —contre les herbes dites « mauvaises » et les parasiticides —contre les « parasites ») ? En tout cas, sur la carte établie par l’association « Générations futures », le Vaucluse y apparaît comme le premier département vendeur de pesticides en 2017 !
Prochaine étape: dépôt des plaintes au tribunal de Carpentras, rejoignant ainsi les 2000 plaintes déjà déposées au niveau national.
